January 30, 2011

Ne m'enviez pas si j'arbore ma liberté comme un chapeau...

Merci à mon arrière grand-mère adoptive, Grand-mère Moulin, la seule femme de qui je me suis sentie aimée telle que j'étais enfante, avec ma curiosité, mon imaginaire, ma vivacité et ma sensibilité;  et qui, par sa tendresse, sa douceur, sa patience, son amour ainsi que nos longs moments seules dans les bras l'une de l'autre à parler, à conter, à questionner... m'a légué l'amour des rides et des cheveux blancs.



















              











Grand-mère Moulin, même si j'étais très jeune, je n'ai jamais oublié ton visage avec tes "rides de soleil" et tes cheveux blancs et doux, ainsi que ces secrets et ces histoires que tu m'as contés.  
Si je n'ai jamais eu ces deux bijoux que tu me réservais, je n'en ai jamais eu besoin pour me rappeler de toi tel un mantra en image. 
Je ne t'ai jamais dit combien ton amour m'a tellement manqué depuis ton décès, mais ô combien celui-ci, si jeune étais-je en apparence, m'a portée et nourrie intérieurement jusqu'ici. 
De là ou tu es, entends ma reconnaissance pour ton passage dans ma vie d'enfant et ton message dans ma vie de femme; et que chaque cheveux gris, chaque ride que j'acquiers... témoigne de l'héritage affectif que tu m'as si généreusement légué.




YESTERDAY'S...